lundi 26 avril 2010

-> BON BAISER DE TOKYO


Sortie courant 2009, “A Kiss From Tokyo” est un film d’animation digne d’un véritable James Bond ! Les ingrédients sont réunis, une missions, des plans secrets, des femmes, des scientifiques qui se font tuer et des missiles.. Que demander de plus ?
Et bien, le “plus” justement c’est que cette bande-annonce aux aspects vraiment “old-school” est réellement bien réussie et possède un traitement graphique vraiment particulier. Le grain de l’image, l’animation, les séquences… tout semble nous ramener aux années 60. Pour aller plus loin, http://www.artofthetitle.com/2009/07/13/a-kiss-from-tokyo/




source : graphism.fr, Jérémy Dumont

jeudi 22 avril 2010

-> PROTECTION DE L'ENVIRONEMENT ET MISE EN BOITE

Il aura fallu 21 mois et une association avec l’agence de design fuseproject pour que la marque allemande redéfinisse sa boîte de chaussures. Ça ne parait rien et pourtant…

… Et pourtant le nouveau design de la boîte permet d’économiser 65% de carton, 8500 tonnes de papier et 1 million de litres d’eau… Selon fuseproject, le challenge était de diminuer l’utilisation des matières servant à l’élaboration de l’ancienne boîte rouge. Une boîte certes jolie mais peu encline à être réutilisée dans la vie courante.

Ce nouveau conditionnement est constitué d’une simple page en carton protégeant les chaussures, accompagnée d’un sac en matière recyclable pouvant être réutilisé une fois le produit transporté chez soi. Ce concept prévu pour 2011 pourrait inspirer d’autres marques car ce type de nouveautés ne laisse pas l’acheteur indifférent. L’acquisition d’un produit devient de plus en plus un acte engagé pour moults consommateurs et la tendance n’est pas prête de s’arrêter. La suite en image…

source : Gaël Clouzard

jeudi 15 avril 2010

-> BRAND CONTENT : LES NOUVEAUX RESSORTS DU DÉSIR

La communication vit une époque formidable. L'essor du « Brand Content », consacré ces derniers temps comme une nouvelle discipline hautement aspirationnelle nous fait nous poser plusieurs questions sur le désir et le rôle de la communication dans notre société. Le paysage média en pleine mutation impose un certain nombre de nouvelles obligations aux marques dans l'exercice difficile de leur communication : comment intégrer l'instantanéité induite par les nouvelles technologies ? Comment faire participer un consommateur de plus en plus impliqué ? Comment bâtir les nouveaux leviers de l'efficacité ?

Le récent « Grand Prix du Brand Content » a consacré l'intérêt que le marché français porte à cette nouvelle discipline dont l'objectif est justement de répondre à ces enjeux et de créer de nouvelles façons de communiquer. En cela, cette discipline est différente de la publicité traditionnelle, dont le mode de fonctionnement est basée sur le message publicitaire, là où le « brand content » imagine, construit produit des stratégies de contenus pour les marques dont la caractéristique est une rupture sémiotique moins marquée entre l'éditorial et le publicitaire.

Dans un monde où les marques sont soumises à une plus forte concurrence et où émerger devient de plus en plus compliqué, beaucoup d'annonceurs souhaitent développer leur préférence de marque, pour mieux marquer leur différence, s'approprier un univers, et développer leurs parts de marché. Et c'est là que se pose un débat passionnant : comment différencier les deux modes opératoires (publicitaires et de contenu) et évaluer leur apport à la création de préférence de marque ?

Quand on parle de préférence et de consommation, on ne peut éluder la question du désir. On peut qualifier le désir comme « la recherche de la réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque ». C'est ce qui est en jeu dans le processus consommatoire. La question est de savoir sur quels ressorts jouer pour susciter, entretenir, créer ce désir, lorsque l'on parle de stratégies de communication.

L'apport de la psychanalyse et de la philosophie est toujours d'une grande utilité et nous permet de distinguer deux sortes de désir. Si l'on caricature, on peut considérer que la publicité, en jouant sur un ressort très immédiat, joue sur la pulsion consommatoire, et sur les ressorts de ce que le philosophe français René Girard appelle le « désir mimétique ». Pour d'autres, le Brand Content serait plus proche de la vision du désir édictée par Gilles Deleuze.

C'est ce que relève Matthieu Guével, co-auteur du livre « Brand Content »: « le brand content correspond profondément à la logique du désir humain comme elle a été formulée par Deleuze dans l'Anti-Œdipe : nous ne désirons jamais uniquement un objet qui serait « l'obscur objet du désir », nous désirons toujours par grappe, nous créons des mondes, nous créons des agencements. Je veux telle robe parce qu'elle condense une diversité de savoir-faire, je la désire avec le sac, l'homme, le style de vie et la soirée romantique ou la réunion pro qui vont avec. Si les marques veulent coller au fonctionnement de ce désir, il ne suffit pas de focaliser l'attention sur un objet starisé, il faut créer des mondes et proposer des expériences intégrées ».

Sans être exclusive (car elle peut être complémentaire d'une activité publicitaire classique), la création de désir et de préférence peut être donc traitée aujourd'hui de manière différente grâce au Brand Content, de manière peut-être moins pulsionnelle, moins « imitative ». En sortant des sentiers battus des stratégies traditionnelles et surtout en envahissant le contenu éditorial, les marques peuvent à la fois répondre à leur enjeu de création de préférence, et au-delà du désir, être un jour porteuses de sens.
source : Thomas Jamet - Head of Entertainment & brand(ed) content, Vivaki (Publicis Groupe)

mercredi 7 avril 2010

-> EVIAN FAIT DES TEESHIRT

Les bébés d'Evian, tout le monde voit ce que c'est. Impossible de passer à côté, le lancement de leur dernier film a été tellement bien orchestré que tout le monde est tombé dessus à un moment ou à un autre (sinon c'est que vous arrivez de Mars, alors welcome). BETC poursuit son travail sur cette marque qui vous fait rajeunir de dedans, en déclinant les supports, avec cette fois-ci... des prints. Plutôt pas mal foutus, d'ailleurs. Avec un petit jeu sur les t-shirts. En fait on se dit qu'on aimerait bien avoir ce genre de t-shirts et se balader avec. Ils ont pas prévu d'en réaliser, des t-shirts comme ça, chez bétèque ? Ça pourrait être sympa.

On regrettera cependant le fond blanc tellement basique, qui n'apporte strictement rien à l'image. Finalement c'est surtout l'idée qu'on aime bien, son expression reste un peu simpliste.

Enfin peu importe, le client va être content l'agence a casé son nom deux fois : une fois sur le produit tenu par la personne sur le visu, et une seconde fois sur le logo.
Advertising Agency: BETC Euro RSCG, Paris, FranceCreative
Director: Rémi Babinet
Art Director: Agnès Cavard
Copywriter: Valérie Chidlovsky
Photographer: Nathaniel Goldberg
source : julien hablainville & arnaud gaidon - Publié dans : PRINT

-> LE METRO DE DUBAI ANNONCE POUR PAS CHER

Voilà une idée vraiment très économique pour rappeler aux habitants de Dubaï que son métro est vraiment génial. Dubaï Metro a en effet sollicité l’agence Saatchi & Saatchi, et les voitures sales qui dorment dehors depuis des semaines se sont transformées en panneau publicitaire.

Les pubs du métro sur les voitures sales à Dubaï

source : blogopub.tv