mardi 17 juillet 2012

-> STREET ART ET RELATIONS PUBLICS

La majorité des citadins n’ont pas conscience à quel point leurs rues sont le fief d’un véritable trésor contemporain. Le street art devrait en effet faire partie, aux yeux de tous, de notre patrimoine historique et culturel, et pourtant, le vandalisme ne lui fait pas bonne publicité. Pour résoudre ce problème, la Mairie de Lisbonne a lancé une galerie d’art en plein air entièrement consacrée à l’urban art.


A Lisbonne, comme dans beaucoup de grandes villes, le street art est encore méconnu et mal aimé des habitants. Souvent symbole de pollution visuelle et de dégradation, cette forme d’art contemporaine a mauvaise publicité.

Pour donner un autre tournant à ce préjugé injuste, la Mairie de la ville a fait inaugurer, avec l’aide de l’agence Torke, une galerie d’art urbain en plein air. A l’origine du projet, le constat que la capitale portugaise, connue pour son riche patrimoine culturel, possède la plus grande collection de street art au monde… Une richesse pourtant totalement négligée par la population. Le défi à relever était donc de changer cette « honte » en fierté, et de l’exposer à tous comme un bien artistique, mais aussi culturel et social faisant partie de leur quotidien.



Soutenue par un site web dédié répertoriant l’ensemble des œuvres d’art réalisées à Lisbonne depuis 1974, la « Urban Art Gallery », est donc destinée à aller à la rencontre des âmes réticentes pour leur montrer que non, le graffiti n’est pas un crime. Des artistes du milieu, embauchés par la Mairie, ont enfin pu exercer légalement leur art sur des espaces publics, décorant façades, voitures, bennes de recyclage d’ordures…

L’issue : l’organisation du Go Arte Urbana Project Tour, une visite de la galerie plein air à bord de deux Citroën DS3 customisées, conduites par les artistes expliquant le projet et leur univers.

Une opération de relations publics au résultat plus que probant puisque :
- 3 000 personnes se sont laissé tentées par la visite en DS3
- 3 000 contributions artistiques pour les spots de recyclage ont été proposées à la mairie
- le projet a contribué à la réduction des actes de vandalisme et de dégradation du patrimoine historique
- le gouvernement portugais l’a élu meilleur projet culturel de l’année
- le journal The Guardian a élu la collection street art de Lisbonne comme la plus belle du monde
Sans oublier le Lion de bronze remporté à Cannes, catégorie RP... Et pour quand en France ?

rédigé par Lucie Freulon
Rubrique réalisée en partenariat avec Syntec RP

mercredi 4 juillet 2012

-> PUB & SCIENCE

Les sciences cognitives et sociales (neurosciences, psychologie et sociologie notamment), disciplines dont nous relevons, tendent à montrer que la publicité biaise nos comportements les plus automatiques, y compris de façon inconsciente. Et si l'émergence des techniques d'exploration du cerveau nous permettent de mieux comprendre ces mécanismes, nous voulons montrer ici que ces nouvelles connaissances et leur appropriation par le domaine publicitaire (en particulier via le neuromarketing) requièrent un débat le plus large possible sur la présence de la publicité dans l'espace public.

INFLUENCE DE LA PUBLICITÉ SUR NOTRE COMPORTEMENT ET NOTRE CERVEAU
Rappelons tout d'abord l'origine historique de la publicité. Le premier grand saut technique s'opère au début du XXe siècle, en passant d'une simple répétition mécanique du message à une méthodologie élaborée de persuasion des masses. L'un des principaux pionniers de cette "manufacture du consentement" s'appelle Edward Bernays et n'est autre que le neveu de Freud. Il décide d'utiliser les découvertes de la psychanalyse pour parvenir à une "manipulation consciente, intelligente des opinions et des habitudes" par des "chefs invisibles" (The Century of the Self, 2002).

lundi 2 juillet 2012

-> FORTY / WK



WK INTERACT déploie une énergie et une grande vivacité dans ses oeuvres. Noir sur blanc, ses peintures de très grand format ressemblent à des tornades humaines qui auraient laissé des traces de leur passage sur les murs. Elles représentent généralement des personnages en mouvement, aux allures fugitives qui nous entraînent dans leur dynamique. Ces présences spectrales reprennent l'esthétique paramilitaire et diffusent une certaine violence retenue.
http://www.tbwaforty.com/#lsi388989ci0b1q