jeudi 25 mars 2010

-> NE PAS PRENDRE FACEBOOK A LA LEGERE


Depuis une semaine Nestlé fait parler d'elle dans les chaumières 2.0. La multinationale a été mise en cause par Greenpeace qui avait publié une vidéo plutôt violente sur son site et sur YouTube, parodiant une publicité de Kit Kat, et l'accusant d'utiliser de l'huile de palme dans ses barres chocolatées. Ensuite des internautes ont utilisé comme photo de profil un logo détourné transformé en « Killer »... Le roi du chocolat en a pris pour son grade. Mais le roi était nu...

Certainement conseillé par de mauvais courtisans il a commis une série de bourdes incroyables. D'abord en faisant retirer la video de You Tube - que Greenpeace s'est empressée de remettre sur Vimeo, et quelques jours plus tard de nouveau sur You Tube -. Ensuite en menaçant ses 90 000 fans sur Facebook, d'effacer les commentaires des utilisateurs qui auraient modifié son logo. Pire encore, à un facebookien qui lui reprochait son comportement, le modérateur a répondu : « Merci pour votre leçon sur les bonnes manières. Mais ceci est notre page, nous établissons les règles, et il en a toujours été ainsi.»

Même si ensuite le géant suisse a admis qu'il était certainement « en train d'apprendre en direct sur les médias sociaux », ça fait beaucoup d'erreurs en peu de temps ! D'autant plus que la page fans continue d'accueillir en toute liberté - et c'est là le paradoxe- des commentaires le traitant « d'assassin » (d'orangs-outangs), car des milliers de nouveaux internautes* sont venus s'y inscrire dans le seul but de protester.

Une page « fans » qui devient une page de « non fans » : voila une nouveauté à laquelle les entreprises ne pensent guère quand elles se lancent sur Facebook. Preuve que les media sociaux ne doivent pas être abordés à la légère, qu'une page Facebook doit être managée par un pro de la com, et qu'il y a une grande différence entre gérer une page et affronter une crise sur la blogosphère !

source : Influencia, Isabelle Musnik

mercredi 24 mars 2010

-> PEINTURE ET NATURE !

Ripolin s'empare du territoire de la peinture écologique avec son agence Révolutions. La sensibilité des Français à l'écologie ne cesse de croître. Mais alors qu'ils font de plus en plus de gestes dans leur vie en faveur de l'environnement, ils oublient que l'écologie bien ordonnée commence d'abord par chez soi ... et par la peinture qu'on utilise.
En effet, la peinture classique contient des solvants s'évaporant lors de l'utilisation mais aussi au cours du temps. Elle n'est pas recyclable quand il en reste, et ses emballages non plus, dans la quasi-totalité des cas.

C'est pour cela que PPG a décidé, avec Révolutions, agence du Groupe Leo Burnett France, de faire une révolution sur le marché en repositionnant la marque Ripolin pour en faire la plus écologique des marques de peinture de qualité : une marque avec des peintures sans solvant, 100% à l'eau, certifiées NF environnement, et des emballages 100% recyclables. Une marque qui préserve l'environnement et la santé tout en garantissant une offre de peintures décoratives de qualité, riches en couleurs.

Le nouveau positionnement de Ripolin se traduit par :
- la création d'un nouveau logo incluant la notion d'écologie par la présence d'un arbre vert dans le O de Ripolin.
- l'adoption d'une nouvelle signature de marque : « Ripolin. Plus de nature dans votre peinture ».
- un retour en communication avec une campagne d'affichage, sur la gamme X Pro 3, pour lancer le nouveau positionnement de la marque et une campagne presse, sur la gamme décoration.

Lancement de la campagne d'affichage le 29 mars. Lancement de la campagne presse en avril dans les magazines décoration datés mai/juin.
source : DOCNEWS

jeudi 18 mars 2010

-> UNE SOCIETE SANS VALEUR ? BIENVENUE DANS "ZONE X'TREME"

Diffusé le mercredi 17 mars sur France2, l'émission "le jeu de la mort" fait ressurgir enfin la télé éducative et critique ! On peut être pour ou contre, tout en est-il que ce sujet ne laisse pas indifférent.


"« Le jeu de la mort », l'émission diffusée sur France 2 à propos d'une expérience télévisuelle très particulière ne pose pas la question des limites de la télévision ou des média mais provoque un questionnement sur le concept d'influence dans notre civilisation digitale.

Le faux jeu télévisé imaginé par France 2 est intéressant à plus d'un titre, et a le mérite d'être un pari audacieux. Mais il ne fera changer personne d'avis sur le fait que la télé va parfois trop loin. Il suffit d'écouter attentivement les débats enflammés à chaque nouveau concept de téléréalité ou ceux en cours aux Etats-Unis sur la nouvelle saison de la série « Spartacus » qui fait scandale pour son côté limite porno (et qui serait impossible à diffuser en France selon certains observateurs). Les média, et en particulier la télévision, ne cessent de flirter avec les limites. Et après tout n'est-ce pas ce que demande le public ? La télévision est proche des jeux du cirque. On le savait. Mais au-delà de ce débat qui tient de la philosophie de comptoir, l'émission permet de se reposer la question de l'influence, et il s'agit certainement là d'un débat d'avenir..

L'émission animée par Tania Young est inspirée assez librement des travaux de Stanley Migram, menés dans les années 60. Le célèbre chercheur américain n'émettait pas - comme on a parfois pu le présenter - une théorie sur la cruauté et les limites de l'être humain mais bien sur les ressorts de l'influence lorsqu'elle est « conditionnée » par une autorité (l'expérience de Migram, assez proche de celle du « Jeu de la Mort », se faisait avec des « médecins » poussant les cobayes à infliger des décharges électriques à d'autres personnes). Elle démontrait ainsi la formidable puissance que peut exercer une autorité sur un sujet donné. Sur France 2, Tania Young n'était pas en blouse blanche, mais elle représentait la télévision, et le public participant était certainement une autre « autorité » influente sur les candidats. Mais au-delà, la question n'est donc encore une fois pas de savoir si la télé se situe du côté du « bien » ou du « mal » (lire un autre article sur le sujet
ici) mais bien de comprendre en quoi le processus d'influence est un débat qu'il faut mener dans nos sociétés occidentales impactées par la révolution digitale.


L'influence est souvent celle d'un groupe. A l'heure de la domination des réseaux sociaux, la question de l'influence digitale se pose donc de manière évidente, d'autant plus qu'il s'agit d'un mot très fréquemment employé ces dernières années : bloggers influents, agents d'influence, influenceurs,... Rapprochons ce débat d'une recherche fondamentale menée sur le conformisme par un autre chercheur (Solomon Asch) qui entreprit de très fameux travaux en 1956 permettant de mettre en évidence l'influence du groupe sur l'individu, celui-ci étant par exemple incité à donner des réponses erronées à un exercice de logique alors que la réponse est sous ses yeux. Asch a développé la conclusion que face à un groupe, l'être humain subit un
stress irrésistible à l'idée de se retrouver seul face à une unanimité contre lui.

Il serait passionnant de comprendre comment se construit le processus d'
influence en action sur des réseaux sociaux comme facebook et Twitter et de déterminer les tenants et aboutissants de la nouvelle fabrique de l'influence. Un débat dans lequel l'apport des scientifiques John French et Bertram Raven est passionnant. Les deux chercheurs ont élaboré en 1959 un modèle du pouvoir distinguant 5 modalités d'emprise d'une source sur son sujet : l'identification par rapport à la source, sa légitimité sociale, son pouvoir d'expertise, le pouvoir de récompense et le pouvoir de coercition, avec la capacité qu'a la source de punir le relais. Facebook joue sur certains de ces points, notamment sur la récompense sociale (avec la valorisation statutaire associée au partage d'un contenu), tandis que Twitter utilise d'autres plans, entre autres le pouvoir d'expertise des sources. La coercition n'est pas encore apparue mais pourrait bien émerger un jour."
source : Influencia - Thomas Jamet - Head of Entertainment & brand(ed) content, Vivaki (Publicis Groupe)

mardi 16 mars 2010

-> AU PIED DU MUR

Comment se servir de l'existant, à savoir un mur recouvert de graffes, pour communiquer dans son domaine réservé : la couleur.C'est simple, évident, et puis au moins on économise un rédacteur.



Agence Unitas/RNL, Santiago. Chili
source : chienne de pub

jeudi 11 mars 2010

-> LE GRAPHISME CE N'EST PAS QUE DU VISUEL.

La BBC lance la première bibliothèque des sons de tous les jours dans notre éco-système. Une initiative avant tout participative puisque les voyageurs sont invités à enregistrer les bruits d'ambiance du monde entier...

Serions-nous inconsciemment en train de sauvegarder une société en voie d'extinction ? Que ce soit la création de réserves naturelles restreignant l'espace de vie des animaux, les films documentaires sur le modèle d'Océan ou les travaux artistico-environnementaux façon Yann Arthus Bertrand, les projets de témoignages d'un monde en sursis sont légion.

La BBC n'est pas exempte de cette démarche avec la création de « Save our Sounds ». A l'initiative de l'entité BBC World Service, le projet présenté sous une forme de mashup emmagasine tous les bruits du quotidien. Des bruits ambiants d'un marché de Hong Kong en passant par le trafic automobile de Bombay jusqu'à l'orgasme d'un bonobo honorant sa belle sur les bords du fleuve Congo, toutes les sonorités même les plus insolites sont acceptées par le groupe audiovisuel anglais.

Le but avoué est l'archivage mondial des ambiances acoustiques de notre belle et « fatiguée » planète. Un archivage censé sauver les sons en danger. Des sons victimes du progrès (vieux engins mécaniques) ou de la pollution (nature ou animaux) qui peut-être un jour ne seront plus de ce monde.
La méthode de participation est simple. Il suffit d'enregistrer le bruit visé à l'aide de son téléphone portable, aujourd'hui quasiment tous pourvus d'un micro, ou par le biais d'un autre terminal (appareil photo digital, etc..). Une fois le son capturé, l'apprenti « ingé-son » n'a plus qu'à l'envoyer par mail, le mettre directement sur le site Internet ou encore se servir de l'application iPhone créée pour l'occasion.

Alors à quoi cela va t-il servir ? Peut être aux trentenaires et plus, qui se demandent dans quel environnement ils vont passer leurs vieux jours...
Mais pour la BBC, cette opération peut s'avérer intéressante. Avant tout participative, elle s'inscrit dans le temps. Elle est donc de facto légitimée par l'impact et le témoignage qu'elle peut laisser aux générations futures. Rien de mieux pour attirer la génération P...
Si le buzz fonctionne, « Save Our Sounds » pourrait générer un trafic régulier des quatre coins du monde sur le site de la BBC et cela pour une mise de départ minime.

Alors si vous faites partie de ceux qui ne sont pas insensibles à certains bruits comme la benne à ordures à 6 heures du matin, ou les sirènes des casernes de pompiers qui s'unissent dans un tintamarre chaque 1er mercredi du mois, « Save Our Sounds » devrait trouver un écho auprès de vos oreilles...

Lien : http://www.bbc.co.uk/worldservice/specialreports/saveoursounds/index.shtml
source : Influencia ; Gaël Clouzard

lundi 1 mars 2010

-> DISPOSITIFS DE PERTURBATION


Du 1er au 31 mars 2010, Renault lance une campagne publicitaire promotionnelle originale, orchestrée par Publicis Dialog. Pour faire connaître ses offres promotionnelles au grand public, Renault choisi le décalage publicitaire avec Publicis Dialog, en s'appuyant sur le principe : le 1er concurrent d'un spot publicitaire est le spot précédent ou le suivant.
En TV, c'est une saga de 6 films qui porte ce concept. Un mini film Renault annonce une nouvelle offre promotionnelle sur un modèle. Puis, une coupure laissant penser que l'on change de publicité. Un nouveau spot démarre. Mais au bout de quelques secondes, l'un des acteurs est troublé et sort de son texte, pour interroger son partenaire, ou interpeller le spectateur : « Qu'est-ce qu'ils ont dit avant ? Kangoo à 11 999 € ? ». Le film se termine pas un Tag Renault et, en Voix off : « Sans doute l'offre la plus attirante du moment ».
Les 6 films permettent de présenter aux consommateurs les nouvelles offres promotionnelles. Décliné en presse et affichage régional, en radio où ce sont les animateurs eux-mêmes qui seront déroutés par le spot Renault précédent, cette campagne sera également présente sur la toile avec des dispositifs de perturbation de pages entières de sites internet.